Annus horribilis

Annus horribilis, expression en latin signifiant littéralement en français « année horrible », en anglais « horrible year », est l'expression utilisée par la reine Élisabeth II pour qualifier l'année 1992, dans un discours prononcé le à Guildhall, quelques mois après le 40e anniversaire de son accession au trône.

Cette expression est un jeu de mots qui fait explicitement référence à l’Annus mirabilis, l'« année miraculeuse » des Rois catholiques d'Espagne qui a eu lieu 500 ans plus tôt, en 1492, et à celle de 1666, célébrée par un poème de John Dryden publié en 1667.

L'expression est reprise régulièrement par la presse économique en diverses occasions n'ayant aucun rapport avec 1992[1],[2],[3],[4],[5],[6].

  1. Pierre Fortin, « Pierre Fortin : Cinq ans après, le point sur l’annus horribilis de la Caisse de dépôt », sur lactualite.com, L'Actualité, (consulté le ).
  2. Renaud Revel, « Médias: 2013, annus horribilis », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
  3. G. P., « 2013, « annus horribilis » », sur lesechos.fr, Les Échos, (consulté le ).
  4. Michel Santi, « Annus Horribilis », sur bakchich.info, Bakchich, (consulté le ).
  5. G. P., « Presse : une "annus horribilis" en 2009 selon Mondadori », sur tempsreel.nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  6. Christine Cabiron, « 2014, annus horribilis pour les TER PACA », sur mobilicites.com, Institutionnel Médias, (consulté le ).

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